Etape 6 – 31 mai 2011

L’étape du jour : Chemillé sur Indrois à Saumur : 118 km

La Bretagne se rapproche, nous avons droit ce matin à un crachin digne de nos amis Morbihannais. Après le petit déjeuner les efforts du personnel technique se focalise sur Pierre D. Didier C se penche sérieusement sur le dérailleur défectueux et trouve assez rapidement l’anomalie, une dent du grand plateau était tordue, d’où les déraillements à répétition, tandis que Ginou s’active sur les pansements du coude et du genou de son mari. En effet, nous n’avons pas eu le temps de relater la figure de style proposée par Pierre hier soir en arrivant au camping. Un moment de déconcentration, des gravillons et… un Pierre dans les cailloux, mais rien de grave, un peu de bétadine et tout rentra dans l’ordre.

Ce matin tout le monde supporte ses habits chauds et les petites routes que nous empruntons sont balayées par le vent. Nous devons lutter contre lui tantôt de face, tantôt de côté et la meilleure solution pour nous est de rouler en peloton.

Sur ces petites routes nous croisons ou nous nous faisons doubler par une multitude  de voitures des années 80, des 2CV, 4L, R5 et au détour d’une route, nous apercevons dans un champ, à coté d’une ferme, une Citroën LN reconvertie en poulailler. A mon avis, ça devait être une LN Deux nids (seul le Cercle des Evirois peut comprendre, sinon tapez pages blanches sur votre moteur de recherche). Plus loin, nous faisons une petite halte au pied d’un cerisier de quoi le soulager de quelques griottes. Christian, notre routeur, nous a conduits sur des chemins de traverse, nous avons pu ainsi découvrir quelques villages typiques. 
Le lieu de rendez vous pour le déjeuner a été fixé à Briançon, Ginou en quête d’un lieu pour poser nos tables et nos deux fourgons demanda l’autorisation au propriétaire d’une maison bourgeoise entourée de vignes. Spontanément, notre homme nous permit de profiter des alentours de sa propriété et poussa l’hospitalité jusqu’à nous offrir deux bouteilles de Chinon 2009, de quoi faire un petit apéro sympa. Notre hôte, nous confia également l’histoire d’une famille de Colmar qui regretta amèrement le cadeau de la fête des pères… Il fut, il y a quelques temps, interpellé par une famille alsacienne à la recherche de Briançon, il leur confirma qu’ils étaient bien arrivés à destination, mais un doute le prit lorsqu’il aperçut des paires de ski sur le toit !... P’… de GPS … Après le repas, nous avons acheté quelques bouteilles de ce délicieux nectar à notre propriétaire, ce sera parfait pour accompagner le plat régional de ce soir. 

C’est sous un beau soleil que les 35 derniers kilomètres furent avalés. Nous avons pleinement profité des bords de Vienne et de Loire après une halte à Chinon pour une petite photo devant la forteresse.

Ce soir, étape à Saumur : cadre noir et vin blanc …

Interview Christian et Didier :

Quel est votre souvenir le plus marquant depuis le début du périple ?

Christian : Le plus marquant, c’est le ronflement de certaines personnes, on a l’impression de se trouver au bord de la route 66 avec des Harleys.

Didier C : Pour moi, c’est le confort procuré par cette organisation, le seul souci c’est de faire du vélo et de découvrir des nouveaux paysages.

Dicton du jour proposé par Christian Leboulh : Les cyclistes sans logistique, c'est comme le frigo sans lapino.

Dicton du jour proposé par Patrick : En rentrant au port, le rouge est à bâbord, le verre est à tribord, le verre de rouge est à raz bord.

Le menu régional proposé par Claude, le cuistot : Emincé de dinde cuisiné au vin blanc de Chinon

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A demain pour de nouvelles aventures !

Etape 5 – 30 mai 2011

L’étape du jour : Ids Saint Roch à Chemillé sur Indrois : 116km

Nous devenons très précis dans nos horaires, à 8h30 tout le monde est sur le pied de guerre. Vélo graissé, pression des pneus vérifiée, la seule inconnue de ce matin est notre équipement. Certains optent pour une tenue complètement couverte, c’est le cas de Stéphane. D’autre, au contraire optent pour la version été : pas de coupe vent, pas de tenue de pluie, c’est le cas de Marc. La majorité s’est précipitée sur sa tenue étanche après avoir entendu les prévisions de Jean François : « c’est pas la peine de prendre des imperméables, ça veut pas pleuvoir… ». Après 5km, nous voilà arrêté par un énième déraillage de Pierre D, qui malgré tout continu de nous affirmer que son vélo va très bien … allez comprendre ? Nos deux chiens de garde sont aujourd’hui, Stephane et Pierre M, les punis de veille qui se chargent de ramener la brebis égarée. Le ciel de plus en plus menaçant, lache par intermittence quelques gouttes, mais rien de bien catastrophique, à tel point que les plus humides sont ceux qui ont gardé la tenue de pluie, d’où un diction de circonstance (Avec le K-Way à Jean, t’es mouillé dedans).

Aujourd’hui nous nous baladons entre 3 départements, de quoi réviser nos cours de géo, qui pour beaucoup d’entre nous, sont rangés au plus profond de notre mémoire. Nous sommes partis du Cher18, avant de traverser l’Indre 36 et notre arrivée du jour est en Indre et Loire 37, mais la constante reste les grandes lignes droites vallonnées entrecoupées de villages quasi déserts et les paysages où alternent les plantations de colza, de seigle, de blé, de tournesol.

Peu avant notre arrêt déjeuné, il est à signaler la première crevaison depuis le départ d’Evires, c’est le beau vélo Scott de Marc qui fait à nouveau des siennes. Réparation expresse et arrivée à l’heure à l’étang de Crotz. Nos quatre compères sont là et ont déjà sympathisé avec un pécheur Hollandais. Rien de tel qu’une bière fraiche offerte pour dérider le batave taquineur de goujon … C’est la précipitation de Gilles, aide-pécheur pour la circonstance et docteur es-épuisette, qui nous fit lever le nez de nos assiettes. Notre voisin, résidant du plat pays, vient de sortir une carpe digne des plus grands concours de pêche. Même Christian, notre Marseillais d’origine n’avait vu qu’un poisson plus gros que celui là, la sardine qui avait bouché le vieux port de la citée phocéenne. Le temps d’immortaliser notre nouveau copain et sa prise devant la balance indiquant 6,5kg et nous achevons notre repas. 

Petite sieste et reprise de notre itinéraire nez dans le vent. Pour corser cette fin d’étape, et rompre la monotonie, Didier et JF étaient à l’initiative de quelques accélérations. .

Quatre km avant notre camping, nous traversons Montrésor et son magnifique château, le temps d’une photo et arrivée à Chemillé sur Indrois. Après la douche et la lessive quotidienne, Didier A propose à l’équipe uen petite sortie touristique à bord de son « Traffic » 9 places. Celle-ci se fera en 2 vagues, but de l’excursion, les habitations troglodytiques de la région. Ce soir, barbecue avec vue sur le lac, si les orages nous laissent tranquille …

Interview des Furieux / Interviewer : Marc

Quel est votre souvenir le plus marquant sur vos deux premières étapes ?

Serge : Deux jours avec un Furieux plus furieux que moi : en vélo, à table, partout …

Stéphane : Je me pose encore la question, qu’as t’il fait lors de notre nuit commune à l’hôtel ? Dès 3 heures du matin, la lumière était allumée dans les toilettes. S’était il endormi sur les toilettes, mort de fatigue ? Prenait-il des produits interdits par l’UCI ? faisait-il sa séance de gymnastique, comme il me l’a affirmé ?

Quel est votre souvenir le plus marquant depuis que vous avez rejoint le groupe ?

Serge : Le paradis créé par la logistique fait que tu poses le cerveau (NDLR : c’est pas compliqué pour Serge) et tu fais que du vélo. L’intérêt de ce périple c’est de s’entraider aussi bien sur le vélo qu’autour du congélo (Cf dicton du jour)

Stéphane : Depuis tout petit, je suis quasiment allergique à l’idée de manger du lapin, et dès mon premier repas, j’ai vraiment apprécié la cuisse de poulet de forme longiligne. J’en ai même pris deux fois avant que l’on m’explique que c’était du poulet élevé en clapier…  

Arrivée des furieux au camping après 200 km, de vrais têtes de vainqueurs...

Dicton du jour proposé par Serge : Le défi 2011, c’est pas d’aller à Crédin en vélo, mais c’est dans la semaine de vider le congélo !

Dicton du jour proposé par JF : Horizon pas net, reste à la buvette.

Le menu régional proposé par Claude, le cuistot : Brochette d’Indre et Loire

Nous n'avons pas suivi le panneau mais notre instinct, nous sommes partis à gauche...

A demain pour de nouvelles aventures !

Etape 4 – 29 mai 2011

L’étape du jour : Decize à Ids Saint Roch : 120km tout rond. 

Un petit coucou à nos voisins de la nuit, le cirque Zavatta, et nous voilà parti. Aujourd’hui, le serre file désigné d’office hier soir : Marc (pour l’obliger à rester calme à l’arrière) a deux cyclistes de plus à surveiller. Dès le 10^ème km, nous sommes tous témoins d’un règlement de compte entre nos deux furieux. Stéphane, dont les 200km de la veille avaient à peine calmé les ardeurs, se sentit pousser des ailes et accéléra doucement mais surement accompagné de notre Pierre (M) préféré, trop content de l’opportunité offerte pour partir devant. Serge nous fit alors nous cacher dans une petite impasse, laissant nos deux compères s’exprimer la tête dans le guidon. Les paris allaient bon train : dans combien de temps vont-ils se rendrent compte qu’ils sont seuls ? 5mn pour les uns, un quart d’heure pour les autres, au final, c’est plus de 10mn plus tard que nos voyageurs solitaires réapparurent. Leçon N°1 : Quand on ne sait pas où on va, on n’y va pas !

Le hasard de notre itinéraire, nous fit passer devant un vélodrome. Bien évidement, nous n’avons pas pu résister à nous tester sur la piste bétonnée, bravant les virages relevés et se chauffant les cuisses sur de gros braquets. Après une photo souvenir, nous voilà repartis pour rejoindre Tronçais et sa célèbre forêt de chênes. Pour nous ce sera l’arrêt casse-croute où nos 4 anges gardiens nous attendent. Table mise, tireuse à bière opérationnelle. Au menu salade riz-haricots, rosbif, fromage dessert et fruits. Comme d’habitude, grâce à une super organisation, les cyclistes n’ont plus qu’à mettre les pieds sous la table.

Cet après midi, sous 34°, encore 50 Km pour rejoindre notre camping à Ilds St Roch (18). Une seconde échappée menée par Nathalie prise d’un moment d’euphorie, a malheureusement dépassé un croisement et c’est un km plus tard qu’un automobiliste bienveillant leur signala leur erreur : « Vos collègues ont bifurqué sur la gauche ». Leçon N° 2 : Se reporter à la leçon N°1

A l’arrivée, nous nous répartissons entre bungalow, caravanes et tentes selon entente : les ronfleurs entre eux, les filles avec les filles, etc … Aujourd’hui au camping campagnard, grand luxe pour la récup : une piscine, de quoi relaxer nos corps de rêve sculptés par l’effort.

Interview des accompagnateurs / Interviewer : Marc

Alors, quel est votre sentiment après ces quelques jours ?

Gilles : J’ai déjà distribué 3 cartons rouges, je suis au top à la tireuse à bière et je maitrise dorénavant la photo depuis la portière du véhicule. Fin prêt pour le tour.

Claude : Jusqu’à ce matin, on pensait que les provisions, tant de nourriture que de bière suffiraient, mais en fait depuis l’arrivée des furieux, les stocks baissent à vue d’œil !! y’a pas qu’en vélo qu’ils sont furieux

Ginou : A nous quatre (accompagnateurs) on s’entend comme les 5 doigts de la main de Christian.

Didier : Je comprends un peu mieux la vie des gens du voyage avec mon fourgon et ma caravane.

Comment envisagez-vous la suite du périple ?

Gilles : Plutôt bien, l’appareil est tombé 3 fois et il marche encore, du coup, les photos sont de plus en plus nettes.

Claude : A la mi parcours, je me demande s’il vaut mieux continuer ou revenir ne sachant rien sur l’accueil qui nous sera réservé si on continue, alors que l’accueil en cas de retour sera très bon !

Ginou : Avec Nathalie, on devrait avoir les mains douces avec tous les massages qu’on a du faire, et c’est Pierre qui est content.

Didier : la plus grosse angoisse, c’est au niveau de la bière, ça fera jamais !! Il faudrait que François Vittet nous envoie une douzaine de futs pour finir le périple pour des conditions de confort acceptable.

Dicton du jour proposé par Benji : Qui va à Crédin en vélo, aura droit au pommeau …

Dicton du jour à JF : Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer !

Le menu régional proposé par Claude, le cuistot : Pas de menu régional, les cyclistes loin de leur maman pour cette journée particulière et loin de leur foyers sont tristes … le cuistot leur propose un menu typiquement savoyard : les diots !... et comme nous avons un spécialiste, c’est JF qui cuisine ce soir. Aujourd’hui c’est pas son anniversaire, c’est sa fête !

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Tous les cyclistes et les accompagnateurs souhaitent une bonne fête aux mamans de leur entourage et plus largement à toutes les mamans.

Merci pour les messages déposés sur le blog, n’hésitez pas à alimenter, c’est sympa pour nous de les découvrir.

A demain pour de nouvelles aventures !

Etape 3 – 28 mai 2011

L’étape du jour :

8h35,  après la traditionnelle photo de départ, nous nous faisons interpeler par un habitant de Dompierre sur Orme qui en naviguant sur le net, est tombé sur notre blog. Notre humilité fut à cet instant mise à rude épreuve …Mais nous nous reprenons vite, une journée de vélo nous attends. 

Ce matin deux ouvreurs ont était désignés, Christian et Didier ont la lourde charge de respecter l’itinéraire du jour et de nous guider sur les magnifiques routes de la campagne Charolaise. 

Les kilomètre défilent sur les routes vallonnées et nous ne croisons guère que quelques tracteurs et un facteur ou deux. Les villages sont désertiques et nous nous demandons si une catastrophe a eu  lieu et si nous ne sommes pas les seuls à ne pas être au courant, limite ça fout la trouille…

Au bout de 80 km, notre équipe technique dont nous ne cessons de faire les louanges (je suis obligé de leur passer de la pommade, il reste encore 5 jours…) nous attends à Maltat dans un magnifique endroit ombragé au bord d’un petit cours d’eau, que du bucolique je vous dis. Les tables sont prêtent, la tireuse à bière opérationnelle. Ce midi au menu, salade de pâtes (hier soir c’était coquillettes …) poulets yaourts fruits café chocolat. Dur dur la reprise après ça, mais malgré tout nous avalons les derniers km à bonne allure et roulons entre 34 et 40 km/heure sur les 30 derniers km, l’entrainement de relais sur la piste cyclable de cet hiver à porté ses fruits.

Arrivée à Decize, nous prenons des nouvelles de nos 2 compagnons partis un jour après nous, ils avancent fort et seront avec nous ce soir au camping. Mission accomplie pour eux, l’équipe et maintenant au complet et nous allons pouvoir fêter les 18 ans de Jean-François ce soir tous ensembles.

Interview des 2 Fanfoués – serre fils du jour / Interviewer : Marc

Qu’est ce qui vous a marqué dans cette journée et dans ce rôle particulier ?

Pour nous, les paysages Charolais se sont limités à voir se dandiner un tas de popotins devant nous

Quel fut le bilan de cette journée ?

Nous avons du ramasser tous ce que nos camarades perdaient sur le route : une barre énergétique de Benjamin sans laquelle il n’aurait pu terminer l’étape ainsi que le bidon du grand de Patrick !

Dicton du jour proposé par Patrick : Qui vole un bœuf (Charolais) est vachement musclé …

Dicton du jour proposé par Claude : Quand le bœuf Charolais se couche à l’ombre, le cycliste enlève son K-way

Dicton du jour à JF : Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer !

Le menu régional proposé par Claude, le cuistot : Lapins et petits pois (lapins écrasés par les deux François …)

Nous faisons des vidéos tous les jours, malheureusement, nous n’avons pas encore eu une connexion correcte pour vous les proposer, ce n’est que parti remise.

A demain pour de nouvelles aventures !

Etape 2 – 27 mai 2011

L’étape du jour :

Ce matin au réveil, et ce malgré les prévisions optimistes de notre Mr Météo (Jean-François), le temps à 8h00 est plus qu’incertain et à 8h30 quelques gouttes de pluie nous enlèvent tout doute qu’en à notre tenue du jour. Aujourd’hui ce sera cuissard long pour beaucoup, sur-chaussures étanches et tenue de pluie.

Comme nous sommes descendus hier après-midi pour nous rendre au camping au bord de l’Ain, il nous faut maintenant monter pendant 4-5 kms, de quoi nous échauffer pour cette journée entre Bresse et Beaujolais. Au bout d’une dizaine de kilomètres, souci sur le vélo de Marc, un étrier de frein mal serré suite à une malveillance d’un inconnu (on n’a pas de preuve mais il avait un fort accent du sud !), nous obligea à une 1^ère intervention technique. Rien de grave et un quart de tour de BTR plus tard tout rentra dans l’ordre.

La route du jour était assez complexe à suivre, et les changements de direction étaient permanents. Les routes Bressanes très agréables, mais très vallonnées, nous ont permis d’admirer entre autres choses le superbe domaine de Georges Blanc à Vonnas.

C’est quelques kilomètres plus tard que Benjamin nous gratifia d’un coup de frein que Pierre M ne put éviter, résultat : chute et deuxième problème de la journée, 1 rayon cassé, un dérailleur tordu et surtout ce coup de patin impromptu était du à la perte de la caméra de benjamin d’ou le troisième problème. Se souvenant d’un bruit bizarre, il a pu localiser assez facilement l’endroit. Après avoir fait demi-tour sur 5 km, Didier repéra la caméra qui gisait inanimée sur le bas coté, à coté d’un hérisson mort et une vieille canette de bière … A ce propos, ce soir, nous vous annonçons la mort de notre premier fût …

Le passage de la Saône, qui marque la frontière entre Bresse et  Beaujolais, nous amena vers le col de Gerbey, 8^ème catégorie de l’avis de notre rouleur et non grimpeur Fanfoué (Matrion). Notre équipe d’accompagnateurs, de plus en plus performante, nous a dégoté pour le repas de midi un magnifique abri, plutôt bienvenu au moment où la pluie redoublait.

Une fin d’étape tranquille nous a permis d’apprécier les paysages vallonnés de la Saône et Loire. La soirée s’annonce arrosée avec le premier anniversaire de ce périple : Pierre D fête ses 34 ans !!!

De plus, ce soir au camping, petit clin d’œil à notre fête Eviroise avec une soirée country, l’occasion pour nous de réviser nos cours de Line dance.

Interview de Benjy / Interviewer : Marc

Parle nous de cette journée

Journée galère : perte de la caméra, irritation de l’intérieur des cuisses liée à la séance d’épilation musclée.

Comment vois-tu la suite après l’intervention du service médical ? 

La biafine m’a calmé mais le traumatisme psychologique reste intact

Comment vois tu la suite de ta carrière cycliste ?

Je ne connais pas le prix du carbone recyclé, mais en rentrant, je fais faire un devis chez Excoffier (ferrailleur local)

Dicton du jour proposé par Pierre D. : Quand JF parle de la météo, trouve vite un préau

Dicton du jour à JF : Qui trop écoute la météo, passe son temps au bistrot.

Le menu régional proposé par Claude, le cuistot : Bœuf bourguigon …

A demain pour de nouvelles aventures !

Etape 1 – 26 mai 2011

L’étape du jour :

Nous y voilà enfin, après un an d’attente, l’instant tant rêvé, voir fantasmé est arrivé ! Quelques Evirois sont présents … et un présent nous est offert par Pascal, nouvel Evirois et patron de l’Auberge : la bouteille de boisson anisée, prise en charge par les accompagnateurs, sera dégustée plus tard dans la soirée. Le départ d’Evires c’est fait en direction d’Allonzier sous bonne garde, puisque nous étions escortés par deux motos, Patrice et son fils Robin et un vélo, Gérard, retraité, membre du ski club d’Evires et éminent cycliste, essayeur chez Mavic. Après avoir fait une petite halte au magasin de vélo Goodman, un de nos nombreux sponsors, nous avons pris la route pour Frangy, Bellegarde et Nantua où notre équipe d’accompagnateur nous avait dégoté un emplacement au bord du lac, sous un soleil radieux. La digestion fut sportive avec la montée du col du Berthian, pas très long mais très exigeant. Après un regroupement au sommet, nous avons vite pris la décision de rejoindre le plus rapidement possible le camping à la vue du ciel menaçant. Rapidement, le mot est faible puisque les vitesses atteintes par les plus rapides sont de 80 Km/h ! Le reste du parcours jusqu’au camping fut une formalité, et nous allons apprécier cette première soirée ensemble !

Interview des filles: Nathalie, Christine, Catherine / Interviewer : Marc

Dans quel état d’esprit étiez vous la veille du départ ?

Nath : un peu d’appréhension avant le départ, peur de ne pas y arriver

Christine : Normalement, ça va le faire … mais je suis stressé à l’idée que quelqu’un puisse tomber

Catherine : Stressée, mais c’est bien de partir ! Marre des entrainements  et enfin la vraie aventure qui commence.

Les 3 : super contentes de rouler sans le furieux !!

Des difficultés pendant l’étape ?

Nath : Les camions pendant la montée vers Eloise, pas top ! Par contre super soutien pour le démarrage et remerciement particulier à Patrice et Robin et Emilie pour nous avoir accompagnés en moto.

Christine : c’était de la rigolade surtout la montée du Berthian- l’entrainement a payé … mais nous ne sommes qu’au premier jour

Catherine : départ du Berthian un peu raide, mais c’est rien pour nous !

Après cette première journée, comment ressentez vous votre intégration dans ce milieu d’hommes ?

Nath : On se sent soutenues et épaulées et pas du tout abandonnées, c’est sympa !

Christine : on n’est pas déçu, on est quand même venu pour ça !

Catherine : Avec toutes ces jambes rasées, on se croirait entre filles.

Nous mettons fin à l’interview car les filles doivent encore s’occuper des tâches ménagères …

Dicton du jour proposé par les 3 filles : Nous boirons du lait quand les vaches mangeront du raisin !

Dicton du jour à JF : Quand il pleut à la Saint Philippe, le pauvre n’a pas besoin d’Ulrich, pardon du riche !!

Le menu local proposé par Claude, le cuistot : Poulet de Bresse

A demain pour de nouvelles aventures !

LE PARCOURS DU DEFI

Plusieurs personnes nous ont demandé des précisions sur le parcours. Et voilà ! comme si vous y étiez : 

Etape 1 : EVIRES 74 / HAUTECOURT (01-Ain)                 le 26 mai

Etape 2 : HAUTECOURT/DOMPIERRE-LES-ORMES (71-Saône et Loire)

Etape 3 : DOMPIERRE-LES-ORMES  /  DECIZE (58-Nièvre)

Etape 4 : DECIZE  /  IDS SAINT ROCH (18-Cher)

Etape 5 : IDS St ROCH/CHEMILLE SUR INDROIS (37-Indre et Loire)

Etape 6 : CHEMILLE SUR INDROIS / SAUMUR (49-Maine et Loire)

Etape 7 : SAUMUR  /  NORT SUR ERDRE (44-Loire Atlantique)

Etape 8 : NORT SUR ERDRE  /  GUILLAC (56- Morbihan)

Etape 9 : GUILLAC  /  CREDIN - 56                                 le 03 juin

CARNAC EN HAUTE SAVOIE !

Ça y est, le menhir apporté par l'équipe de Crédin en 2010 a trouvé sa place devant la mairie. Selon les recommandations de Christian Leboulh, il a été bien arrosé quand on l'a planté. Mais j'ai un doute ... Ce qu'il fallait arroser, c'est le menhir ou nos gosiers ?

Est ce qu'avec un seul menhir, on peut déjà parler d'alignement ? 

Précision pour ceux qui veulent récupérer des photos du blog : double clic sur la photo puis clic droit pour copier l'image 

J-1

Là, on y est ! C'est demain, jeudi, le grand départ. 
Ce soir on charge les fourgons : ça va être dense, y'a du matos à embarquer ! Avant de partir nous vous passons deux photos : la première montre l'équipe cycliste et ses sponsors lors de la réception de dimanche. Merci encore pour leur aide dans notre aventure. 

et la deuxième, c'est Benji en pleine séance d'épilation pour avoir des belles jambes de cycliste.Opération douloureuse ??

Nous comptons sur vous pour nous suivre au jour le jour et pour nous adresser des commentaires en devenant membre du blog.

PRÉSENTATION DE L'EQUIPE

Ce dimanche 22 mai, relâche sur l'entraînement en vélo ! La mairie avait organisé un apéritif en l'honneur du groupe cycliste. 
Catherine, Mme le Maire de la Commune, qui était du voyage en Bretagne il y a 2 ans, a dit combien elle appréciait l'ambiance, la convivialité et le fonctionnement du jumelage. Elle a profité de l'occasion pour inaugurer le menhir offert l'an dernier par nos amis Bretons, il préside dorénavant en belle place devant la mairie. 
Ensuite Patrice a réaffirmé lui aussi le plaisir d'organiser des déplacements ou de recevoir les Crédinois dans le cadre du jumelage qui fête déjà ses 15 ans. il a ensuite lu un mot transmis par Christian Leboulh, président du jumelage à Crédin, qui a encouragé toute l'équipe avant le départ.
Marc et Pierre ont pris le micro pour présenter les participants à ce défi : les 4 accompagnateurs dans un premier temps, puis les 15 cyclistes. Nous n'hésitons pas à vous rapporter (ci dessous) cette présentation parfois un peu taquine mais toujours dans le soucis de mettre en valeur la personnalité de chacun 
L'ultime présentation était pour les 27 sponsors qui par leur soutien financier ou matériel contribuent pleinement à la réussite de ce défi !

bientôt d'autres photos ... 

et bien sur rendez vous le soir du départ pour un compte rendu de la première étape : le jeudi 26 mai - Affaire à suivre sans modération 

Et comme promis la présentation des acteurs : Commençons par les 4 accompagnateurs

DIDIER (Andréoli)                        

C’est notre professeur Tournesol, le mécano de l’équipe qui n’a pas hésité à acheter un fourgon, spécialement pour faire le périple. En fait ce qu’il a avoué, c’est que c’était aussi l’occasion de concrétiser un rêve qu’il avait depuis un moment de ce type de véhicule. Vous pouvez admirer le véhicule remis à neuf, repeint prêt à partir. En fait tout le matériel roulant, c’est son domaine, c’est lui qui a imaginé l’aménagement des remorques avec son beau-frère le deuxième Didier, pour ramener les vélos pour le retour.

CLAUDE (Nanjod)

Après avoir été sous les feux de la rampe comme Maire et conseiller Général, il n’a pas hésité à passer derrière la rampe de feux pour faire la cuisine pour toute l’équipe. C’est un rôle un peu plus obscur…  mais tellement important pour les gloutons qui constituent l’équipe. Non content d’être cuistot, il va aussi assurer l’intendance, conduire un fourgon, c’est lui qui a trouvé toutes les adresses où nous allons faire étape. Par souci d’économie, nous allons surtout aller dans des mobiles-homes de camping, c’est moins cher que l’hôtel.
Pour finir, Claude a prévu de nous mitonner une spécialité de la région traversée, vous pourrez suivre notre régime grâce au blog que nous allons tenir à jour quotidiennement. Vous pouvez noter l’adresse dès à présent.

GENEVIÈVE  (ou Ginou Desarmaux)

C'est l'infirmière qui reprend du service, pour réparer les bobos, donner le bon médicament. Elle sera la garante de l'éthique. Elle a consulté la liste officielle des produits interdits par l'UCI, (union cycliste intellectuel), comme nous nous définissons bien humblement. Et ainsi ne pas commettre d'erreur....Parmi les mesures les plus spectaculaires, nous serons dans l'obligation de lire en entier le livre de Richard Virenque, « A l'insu de notre plein gré », mais nous devrons également apprendre la célèbre poésie de Bernard Hinault « Le Blaireau » traduit spécialement pour nous en savoyard par Régis à Coquet et mieux connu sous le nom « Le Tasson » ... Son rôle ne s'arrêtera pas là et elle assistera Claude en cuisine et veillera à l'intendance pour que tout se passe bien.

GILLES (Deprez)

Il est dans le projet depuis le début, toujours partant pourvu qu’on ne lui demande pas de faire le parcours en vélo.

Pour le qualifier, on peut dire qu’il sera « bon à tout faire » comme donner un coup de main en cuisine, à l’organisation, relayer pour la conduite des véhicules, soutenir moralement toute l’équipe, d’ailleurs à ce titre, on va probablement lui donner la responsabilité de la tireuse à bière ! Oui, car c’est bien connu, la bière est très désaltérante après l’effort et absolument pas contre-indiquée, du coup, on part avec quelques provisions …

LES CYCLISTES :

CATHERINE (Andréoli)

Comptable dans le civil et trésorière de l'équipe, tout le monde le sait ici que toute petite déjà, Catherine « Contat ». Malgré l'importance de son rôle et la générosité de nos sponsors son honnêteté cycliste l'oblige à non pas rouler sur l'or, mais sur la route comme nous tous. Au début du printemps une période de doute l'envahie, sur sa capacité à pouvoir enchainer les kilomètres. Elle aurait pu abandonner sans l'aide des Didiers qui ont décidé de dédier leurs énergies à l'entrainer sur les côtes de notre belle région, non pas la célèbre côte St André (car ce qu'elle préfère ce sont les Andréoli) mais plutôt le long de nos Everest à nous, le Salève ou la Montée des Glières. Bref, la voilà au mieux de ses formes, pardon de sa forme, prête à affronter le défi Breton.

CHRISTINE (Wiese)

Recordwoman du monde des entrainements, assidue comme personne, elle n’en a pas loupé un seul. Vers la fin de chaque entrainement, on lui demande : on rentre direct ou on fait le tour ? A chaque fois c’est on fait le tour ! …

Pour le groupe, elle a contribué à collecter les sponsors du haut de la commune, et elle a aussi assuré le lien avec la mairie.

A noter tout de même, entre autre exploit, elle a été, avec son frère, Pierre, coresponsable de la première chute collective du peloton, ce qui a valu une belle trace de pédalier sur la jambe à François et une gâchée de plâtre pour Marc ! Mais c’était sans doute à titre d’expérience, pour voir ce qu’il ne faut pas faire et pour éviter de renouveler au cours de notre traversée de la France. 

NATHALIE (Henry)

Nous avons découvert à la fin de l'automne, une petite fille frêle comme un roseau, qui chevauchait son vieux, très vieux destrier. Ses pieds étaient engoncés dans des chaussures au cuir si vieux, qui si elles avaient pu parler, nous auraient sans doute raconté tout un tas d'histoire que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Les sorties de Lulu, persuadé qu'il faut faire du vélo pour faire de beaux Maulet...et ce n'est pas son pote Joseph à Balla qui lui disait le contraire...Bref, Nathalie avait même hérité de l'équipement complet que l'on pourrait définir comme « collector ». Lorsque le printemps fut venu, qu'elle ne fut pas notre surprise de voir débarquer une Nathalie tout de rose vêtu, avec son vélo carbone rose. Bien décidé qu'elle était à nous aider pour l'invasion de la Bretagne... Nathalie c'est également notre deuxième infirmière, qui de surcroit étudie la podologie, quand on vous dit que ce périple c'est le pied...Et vu sa forme actuelle, je crois que des moqueries de début de saison Nathalie Henry....

BENJAMIN (Matrion) 

Le bien nommé, c'est le plus jeune de l'équipe. Footballeur, grand connaisseur de Crédin et des Crédinois(es). Il pratique avec assiduité le ski et profite de ses activités sportives pour se casser de partout. Et là encore il a trouvé le moyen de se casser, bon d'accord c'est de la maison et seulement 11 jours... Il a acheté un super vélo carbone pour l’occasion, le vélo restera une bonne occasion sachant qu’il ne l’a pas trop usé jusqu’à maintenant mais, il n’y a pas de soucis, on lui fait confiance, il s’est entrainé de son coté et sa jeunesse va compenser un entrainement un peu en dent de scie, mais quoi de plus naturel pour un menuisier

CHRISTIAN (Vedovini)

C'est le provençal de l'équipe, avec lui on est sûr d'avoir du soleil sur le parcours avec son accent de « miladiou ». De la boxe il a gardé le sens de l'esquive. Quand on lui demandait de mettre un casque, il nous répondait que ça servait à rien, que ça tenait chaud, que c'était pas bon pour son look...Christian c'est un performeur dans son genre : pas d'achat de vélo, il a piqué celui de son beau frère, pas de cuissard long, il a roulé tout l'hiver en short, pas de gants, ça tient trop chaud... Mais au final ayant été le principal spectateur de la chute de Jean françois, il s'est quand même converti et a fini par jouer le jeu de la prudence ! D'ou le célèbre dicton Latin VEDO VINI INVESTI IN GIRO (il a vu, il est venu et a acheté un giro...)

DIDIER (Contat)

Le sportif compétiteur confirmé, triathlète, il regrette juste un peu qu’entre deux étapes il n’y ait pas un peu de course à pied ou natation histoire de corser un peu l’épreuve. C’est aussi lui qui a été en contact avec la société qui nous a fait les belles tenues que nous portons aujourd’hui ! Ce n’était pas gagné d’avance avec les variantes de taille que vous pouvez remarquer … en tout cas, nous on trouve que c’est très bien.

Sinon, sur le vélo, c’est le compagnon de route idéal qui saura motiver ceux qui doutent, n’est ce pas Catherine ?

JEAN FRANCOIS (Lombard)

Grand organisateur des entrainements, pilier avec Pierre du ski club d'Evires des heures de vol, sans jeu de mot car il en a pris un beau le 07 mai. Il a toujours la formule qui va bien : au ski, c'est beau temps, bonne neige. Pour le vélo, il vous dit petite sortie de 50km, peu de dénivelé, en réalité il faut comprendre 100km au moins et de belles côtes ! Il se remet doucement de sa chute récente, le mal au dos devrait s'estomper et lui permettre de rouler. Nous ne nous faisons pas trop de soucis quant à l'interruption momentané de son entrainement, parce qu'avec 4000 kms à la mi-mai, il peut voir venir...

FRANCOIS (Mugnier)

Trésorier de notre équipe avec Catherine, il est donc responsable de la bourse et de notre fond monétaire Evirois : le fameux FME, à ne pas confondre …

Il a la particularité de ne jamais dire non. Il est toujours partant même s’il est le doyen du groupe, c'est un gros rouleur, quand il met la machine en route, on a l'impression que rien ne peut l'arrêter, une vrai bateuse !

Comme en plus il est plutôt carré, on est content de s’abriter derrière lui quand il y a du vent ! François a aussi la particularité de rendre Zen tout ce qui l'entoure et sera un bon compagnon de soirée.

FRANCOIS (Matrion)
Membre actif du jumelage, on ne compte plus ses voyages à Crédin, bien évidement il a été nommé responsable du parcours et des étapes. C'est lui qui a été en charge de définir (avec l'aide Claude), des lieux d'étape et qui a du se creuser pour trouver des routes pas trop fréquentées mais qui ne nous fassent pas faire des gros détours, 955km, c'est déjà pas mal ! On compte donc sur lui pour rester complètement à l'ouest, c'est là que l'on se sent le mieux...

PATRICK (Viandaz)

Aussi appelé « le grand ». Il a des jambes comme des compas, vous faites 3 tours de pédale quand il en fait un, issu d'une famille de cycliste, il revient au sommet de sa forme pour l'occasion.

Coté organisation, Il a quasiment remplit le congélateur à lui tout seul, il n'a pas son pareil pour détecter les bonnes affaires et les prix bas, on va grâce à lui partir avec la majorité des repas déjà prêts, limitant ainsi des achats importants tout au long du parcours.

Accessoirement, c'est aussi le Papa de sa fille... Charlotte, élu Miss pays de Savoie 2007 et Hôtesse pour remettre le maillot de meilleur grimpeur sur le tour de France Depuis 2 ans.

PIERRE (Maulet)

Inscrit un peu après le reste de l'équipe, il a bien intégré le groupe, même si ce même groupe s'est désintégré derrière lui (petit souvenir d'une chute...). C'est lui qui a émis l'idée de la remorque solaire, conçue et fabriquée par un de ses amis. Oui, car dans un souci de développement durable, non seulement nous allons fournir l'énergie à nos vélos pour avancer mais nous allons également produire de l'électricité grâce à des panneaux solaires positionnés sur une remorque. Cette production va nous permettre d'alimenter le congélateur de provisions tout le long de la route mais aussi de conserver la tireuse à bière à une température idéale. Nous pourron vérifier durant le parcours le célèbre adage : Pierre qui roule amasse de la mousse, et nous espérons que la remorque sol-air va permettre au projet de décoller..!!

SERGE (Bloch)

Il est responsable des pièces détachées et de l’outillage des vélos en cas de petit pépin mécanique. Sinon niveau vélo, lui, on va plutôt le classer dans les furieux ! Comme dit Sabine, son épouse : « tous les fous ne sont pas enfermés ». Pour lui une petite sortie, c’est autour de 120km, pour faire une vrai sortie, je vous laisse imaginer. Comme le lascar fait aussi de la compétition du ski-alpinisme, au début, il voulait bricoler un support de skis sur son vélo, dès fois qu’on croise un névé, mais on est arrivé à le convaincre que ça ne serait pas pratique !

Pour pouvoir se fatiguer suffisamment, lui et Stéphane vont partir un jour après le reste de l’équipe, donc ils vont faire 3 étapes en 2 jours … Sabine avait raison !

STEPHANE (Gurliat)

Le premier à avoir parler d'un projet Evires-Crédin en vélo, c'est Stéphane... Au départ l'assistance devait ce faire en 309...Mais au final il a préféré emprunter un fourgon à son frère. Ce qui ne sera pas de trop pour embarquer tout le matériel ! Stéphane, c'est l'autre furieux du groupe : ski de fond ou vélo, rien ne lui fait peur. Il a attaqué l'entrainement un peu plus tard que les gens normaux (c'est nous les gens normaux) mais avec son potentiel physique, on n'est pas inquiet pour lui ! Des fois, on se demande s'il n'est pas en mobylette plutôt qu'en vélo, il est à côté de vous, il discute, tout d'un coup il se dit qu'il pourrait discuter avec le groupe de devant, il place une accélération et vous le retrouvez au sommet de la côte...

MARC (Dupenloup)

Il est l’origine de nombreux contacts avec les sponsors, comme il connaît tout le monde à Evires et à la Roche, il en a contacté beaucoup, il est aussi membre très actif de toute la partie communication.

Il a été victime de la première chute en vélo, il a eu droit à un plâtre pendant 4 semaines, mais à la réflexion, je me demande si c’était pas uniquement pour être plus disponible pour la préparation de notre périple.

Sur son nouveau vélo tout en carbone, acheté pour l’occasion, il va avoir de la peine à rester derrière ! En général, on roule en groupe sauf dans les montées où chacun prends son rythme et on opère un regroupement au sommet de la côte. Lui, il faut toujours qu’il parte avec les furieux évoqués jute avant quitte parfois à exploser.

Homme de communication, il sera un membre actif pour alimenter le blog tout au long du parcours

PIERRE (Desarmaux)

Par sa rigueur et ses connaissances, car il en connait un rayon, il a su rester dans le cadre et nous amener les projets sur un grand plateau (ça va plus vite...).

Les maillots, le blog, le dossier de presse il a été de tous les combats et a même contacté la chaine locale, TV8. Il a aussi cherché du pignon, pardon ! du pognon, pour que le projet avance un pneu plus vite et sans dérailler.

Bref, avec lui ça tourne et je dis pas ça parce qu'il est roux (e)....