jeudi 12 juillet 2012


Vendredi 15 juin 2012

Il est 6h30, les bungalows un à un s’animent gentiment, les têtes reposées des premiers sorties de la torpeur prouvent que la nuit a été bonne et réparatrice. Le rituel du matin reste immuable, il faut bien entendu se préparer, vérifier le matériel, la pression des pneus, préparer les gourdes et surtout ne rien oublier pour la journée qui s’annonce.


A 7h00, nous retrouvons les autres groupes de cyclos au petit-déjeuner, qui cette fois-ci est plus classique, hormis notre secret de forme, le désormais célèbre, gâteau sport. A 7h30 précise nous nous retrouvons tous à l’accueil du camping pour la dépose des bagages et nous croisons le fourgon qui vient les récupérer. C’est certainement le signe que notre sac sera bien à l’heure à notre hôtel ce soir.
Les 6 kilomètres qui nous séparaient de Saint-Pierreville à notre camping hier, sont à refaire ce matin, mais en montée cette fois-ci… heureusement le dénivelé n’est pas trop sévère et la route est même très agréable, longeant une jolie rivière.
A Saint-Pierreville, changement d’ambiance, la fête est terminée, le chapiteau plié, la commune est redevenu une commune ardéchoise « normale » au fond de sa vallée, des boules d’herbes sèches traversent les rues du village désert sous l’impulsion d’un vent chaud et inquiétant… putain ça fout la trouille…
Mais non, c’est de l’humour… on n’a même pas eu peur…
Le menu du jour est approximativement le même qu’hier que ce soit en terme de dénivelé et de kilomètres. Nous enchainons les cols et les descentes techniques sur de petites routes étroites, d’ailleurs dans l’une d’elle, M..c (nous le nommerons ainsi pour préserver son anonymat) pris quelques longueurs d’avance afin de remplir le rôle essentiel que ses petits camarades lui ont confié : immortaliser tous ces instants. 



C’est au détour d’un pont qu’il jeta son dévolu pour des prises de vue en « situation ». Le voilà installé, l’angle choisi, le réglage de l’appareil optimum, prêt à faire feu… Et là tout à coup… Rien… 1 minute, puis 2, il se dit qu’il a vraiment fait une belle descente, puis 5 l’inquiétude prend place, des idées noires lui passe par la tête : crevaison, chute ? Il décide alors de remonter sur son vélo et d’aller voir ce qui s’est passé. Il n’aura pas à aller très loin, puis ce que 500 m plus loin, au cœur du village, il retrouve toute la petite équipe vautrée sur des bancs en train de se gaver de fraises…  




Le voilà rassugacé (entre rassuré et agacé). Dix minutes plus tard, nous remontons sur nos vélos afin de continuer notre route. M..c démarre le premier et retourne se poster. Et là tout à coup… Rien… 1 minute, puis 2, cette fois il se dit qu’il se foute de lui et le voilà re-agacé (entre agacé et agacé).
A partir de là tout va changer… Je ne parle pas de l’ambiance, qu’est ce vous allez croire… cet épisode ne fut qu’anecdotique, mais plutôt des paysages. Nous venons de quitter les petites montagnes enchevêtrées et couvertes de châtaigniers pour des paysages plus ouverts et clairement plus méditerranéens.
A 25 kilomètres d’Antraigues, lieu de notre étape, nous nous arrêtons à Lusses ou le village, à l’occasion de cette ardéchoise, fête le cinéma et plus particulièrement Bolywood. 


De nouveau nous profitons des produits locaux, abricots, jus de pomme…etc. du décor, qui offre la possibilité de réaliser des clichés originaux et de l’accueil qui est toujours aussi sympathique.





Nous arrivons à Antraigues en milieu d’après-midi après une belle descente. Nous n’avons pas de mal à trouver l’hôtel, puis ce que Nathalie et Jean-Yves sont venu poser une voiture il y a2 jours (cf. CR du mercredi). Nous récupérons nos bagages et nos chambres et passons à la douche, avant de profiter de la terrasse pour déguster une bière bien méritée…


Une fois tout le monde rassemblé, direction le centre du village pour tenter de voir le match France-Ukraine. Le bistrot nous l’avons, la télé aussi, le match quant à lui est interrompu pour cause de déluge sur Kiev. Tant pis, ils l’auront bien cherché nous allons boire un petit apéritif local : Kir châtaigne.

Nous retournons à notre hôtel pour le repas et nous nous séparons de Jean-Yves qui préfère se rendre directement à Lyon ce soir, son avion partant de bonne heure le lendemain matin. Un petit coup de gnôle à Jean-François pour conclure ce joyeux repas et au lit, car demain la journée pourrait être pénible.
Voilà, je viens de gagner le pari fait avec moi-même, placer 3 noms d’alcool dans les 3 derniers paragraphes… Faut bien s’occuper comme on peut…

A suivre ...

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